🏡 [RESTAURANT] Café Comptoir Abel (Lyon)

Lorsque je vous ai demandé des adresses à me recommander à Lyon sur Instagram, je ne m’attendais clairement pas à avoir autant de réponses. Je n’aurai probablement jamais l’occasion de tout tester tellement vous m’avez conseillé d’endroits différents ! Encore merci 😁

Le Café Comptoir Abel faisait partie des recommandations de certains. Mes parents préférant manger dans un restaurant de spécialités, un vrai bouchon lyonnais, je les ai donc emmenés là-bas.

En arrivant, première chose que je remarque, la déco est vraiment cool, ça sent le bouchon typique. On nous installe dans la salle du fond.

En entrée, je décide de goûter à la fameuse salade lyonnaise. Elle arrive à une vitesse record, et bien garnie !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette spécialité, la salade lyonnaise est composée de salade verte, de croûtons, de lardons et d’un œuf poché.
Bien que ne mangeant pas de viande habituellement, je décide de goûter les lardons pour faire honneur au plat – bon point pour eux, ce sont de vrais bouts de lard et pas des lardons de barquette Fleuron Michy (héhé). Bref, ça démarre plutôt bien.

En plat, je prends le gratin d’écrevisses. Il arrive dans son plat de cuisson, comme promis, et est ÉNORME. Il est servi avec du riz à se partager avec le reste de la table. Je n’ai pas trop aimé le riz (assez classique et sans intérêt), mais le gratin était incontestablement très bon, bien gratiné (loul), avec juste ce qu’il faut de croustillant sur le dessus. J’ai eu du mal à finir par contre, car la quantité était vraiment impressionnante 😅

Mes deux acolytes (aka mes parents) ont préféré le poulet aux morilles. J’ai goûté la sauce, et c’était également très bon !

La serveuse qui nous a servis ce soir-là était vraiment détendue et marrante, on a passé un très bon moment.

Quant aux prix, ils sont assez élevés (comptez 25€ pour le gratin d’écrevisses par exemple) mais les produits me semblent être de qualité et je le répète, les quantités sont vraiment grandes. Alors ça me semble justifié 😉

Retrouvez mes photos et articles sur Facebook et Instagram !

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Café Comptoir Abel

25, rue Guynemer 69002 Lyon
04 78 37 46 18
cafecomptoirabel@orange.fr
Site internetcafecomptoirabel.com

Facebook : Café Comptoir Abel

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[CAFÉ/RESTAURANT] In Situ (Rouen)

Bien décidée à tester un maximum d’adresses que je m’étais noté avant mon déménagement de Rouen, c’est sûre de moi que j’ai réservé au restaurant In Situ la veille de mon départ, pour un dîner avec mes parents.

 

Le restaurant fait le coin entre l’esplanade Eugène Delacroix et la rue Jean Lecanuet, face au Square Verdrel et au Musée des Beaux-Arts de Rouen – ça tombe bien, puisque l’expression « in situ » est connoté artistiquement, si si j’vous jure, c’est Wikipédia qui le dit : « La conservation in situ désigne une pratique de conservation du patrimoine (peintures, sculptures…). » Bref, l’emplacement et la vue par les baies vitrées sont donc plutôt cool.

A l’intérieur, une déco moderne et plutôt jolie, mais pas forcément chaleureuse. Les tables et banquettes ont elles l’air assez fragiles, rien qu’à tout sentir vibrer quand quelqu’un s’assied sur la banquette derrière vous.

Différentes formules vous sont proposées, et oh joie ! In Situ est l’un des rares restaurants à proposer ses formules du midi le soir également. Nous avions faim, nous n’avons donc pas hésité à choisir les formules entrée-plat, avec option sur le dessert.
J’opte pour les asperges blanches au parmesan et pomelos avec sauce tartare en entrée.

Après un « kir normand » servi avec des chips de pomme de terre et de vitelottes en apéritif, on me sert, après un certain temps je l’avoue, ma fameuse entrée. Je suis d’abord frappée par la quantité : eh ben, heureusement que c’est l’entrée, me dis-je d’abord : l’assiette est vraiment minuscule, la présentation, qui se veut moderne, est pour moi assez approximative (façon art contemporain si vous voyez à peu près 😂).
Mes parents, qui ont choisi d’autres entrées, se retrouvent avec des portions tout aussi petites.

Pas grave, le plus consistant est censé être le plat principal après tout !
Après une attente encore bien longue, voici nos plats qui nous tendent les bras.


Parmentier de canard et patate douce pour mon père, poisson du jour, risotto aux légumes, jus infusé à la citronnelle pour ma mère. Quant à moi, comme il est précisé qu’on peut adapter certains plats pour les végétariens, je demande si cela est possible pour un plat. Bon, en fait non, donc ce sera l’assiette végétarienne, je n’ai finalement pas compris si on avait le droit d’adapter les autres plats…

Malheureusement, cette assiette végétarienne ne comprend aucune protéine, aussi bons soient les aliments qui la composent. Je trouve dommage de devoir seulement manger des glucides et des légumes dans une assiette végétarienne au restaurant ☹️
J’ai donc eu droit à un risotto aux petits légumes et des légumes de saison vapeur par-dessus. Je trouve ça un peu simple en soi, mais surtout, là encore, nos quantités étaient vraiment petites. Pourtant, les assiettes sont alléchantes à première vue et font très « restaurant gastronomique », alors on a un peu de mal à comprendre ! C’est bon mais sans plus, et les légumes vapeur font très « je suis au régime », une notion souvent similaire au végétarisme pour les gens en général, c’est bien dommage. Après, aucun plat de In Situ ne m’a paru vraiment lourd, du coup je veux bien leur pardonner de respecter ma santé haha 😅

N’ayant pas beaucoup mangé, nous prenons donc des desserts (en même temps, j’en aurais pris même en mangeant un peu plus héhé 😇).
Ce sera tarte au chocolat au lait Valrhona et croquant pralin pour moi !

On a là une quantité plutôt normale pour finir un repas, du moins c’est déjà mieux que pour le reste.
Je trouvais que le croquant pralin était plus croquant que pralin, dans le sens où la base était plus dure que ce à quoi je m’attendais en lisant « pralin » – vous voyez ce que je veux dire ? 😅
Les touches de chocolat plus crémeux sur le dessus n’apportaient pas grand chose selon moi, tandis que le cacao manquait de force dans l’ensemble du dessert. Mais bon, je vais arrêter de me plaindre, le dessert était tout de même bon et très joliment présenté pour le coup 😍

Dernier point pour rattraper la note : In Situ s’approvisionne chez des producteurs locaux, si possible bio. C’est déjà pas mal, on n’en attendait pas moins ! 😉

Au final, je trouve ça vraiment dommage qu’à de tels tarifs, on mise uniquement sur la présentation alors que la qualité pèche un peu et la quantité carrément. Le service était très sympathique mais aussi très long

Allez, j’y crois, In Situ a trop de potentiel pour en rester là ! Je leur souhaite d’évoluer, il y a déjà de très bonnes bases sur lesquelles s’appuyer 😊

Mais tout ceci n’est bien sûr que mon avis personnel. Qui d’autre est déjà allé là-bas ? Vous en avez pensé quoi ? 🙂

J’attends vos retours en commentaire ci-dessous, sur la page Facebook ou sur mon compte Instagram (que j’aime d’amour) ! 😍

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

In Situ

35 rue Lecanuet 76000 Rouen
02 35 88 93 48
Horaires : lundi-samedi 12h-23h

Site internet : www.insitu-restaurant.fr
Facebook : Café Restaurant In Situ
Instagram : @restaurantinsitu

[BAR / RESTAURANT] Square Delicatessen (Strasbourg)

J’étais à peine partie de Strasbourg pour mes études que bim bam boum, plein d’adresses un peu bobo branchées qui avaient l’air trop cool se sont mises à ouvrir.
Square Delicatessen en faisait bien entendu partie, avec ses mets italiens alléchants et sa localisation idéale (en plein centre de Stasbourg, ndV – note de Valentine).
Il me tardait donc d’aller le tester. Près de 3 ans et demi après son ouverture, l’occasion s’est présentée, et je n’ai pas su dire non. 🙈

En soirée, les gens viennent pour la plupart au Square Delicatessen pour y prendre un apéro ou manger : entre les cocktails, vins et softs, les planches à se partager et les parts de pizza, on y est plus qu’invité.

Je choisis donc un verre de vin rouge avec une part de pizza « Zucchini e funghi » (comprenez : sauce tomate, courgettes, champignons de Paris, tomates cerise, roquette et pesto amande-roquette) et une salade « Parmegiano » (salade, copeaux de parmesan, tomates cerise). Sur le papier, ça a l’air d’envoyer du lourd.
La commande fut un peu compliquée à passer puisque nous ne comprenions pas le serveur et lui ne nous comprenait pas non plus, mais on a quand même fini par avoir ce que l’on voulait. Ou ce qu’on croyait vouloir !

Du côté du vin, rien à redire, c’était ce que j’attendais : un vin italien légèrement tannique, assez comme j’aime, bref c’était bon. 👌🏻 Par contre, c’est au niveau des plats que j’ai été frustrée.

La part de pizza, à 3,90€, était minuscule et manquait de consistance. L’abondance de roquette n’a pas su dissimuler le manque de garniture en-dessous, ni donc cette taille plutôt ridicule (n’oublions pas que 3,90€, c’est le tiers du prix d’une pizza aujourd’hui, et que j’étais très loin d’avoir même le 6e d’une pizza dans mon assiette…). Rien de vraiment ouf au niveau du goût, le pesto amande-roquette qui me faisait tant rêver n’était qu’une petite décoration qu’il fallait bien chercher.


La salade m’a également déçue : à 3,90€ aussi, on serait en droit d’attendre une belle salade avec les ingrédients indiqués. J’ai pourtant seulement eu un petit bol rempli de feuilles de salade, 3 petits copeaux de parmesan et 2 tomates cerise posés dessus, le tout à peine assaisonné (si on joue même le rabais sur la vinaigrette…). 😒
J’en étais donc déjà à 7,80€ de nourriture en ayant eu l’impression de grignoter un petit en-cas.

Pour ne pas rentrer chez moi le ventre vide (il faisait faim, quand même !), j’ai pris le twix / shortbread millionnaire en dessert. On avait là une belle couche de caramel et un chocolat plutôt fondant sur une base sablée un peu plus insipide. C’était pas mal dans l’ensemble, mais j’ai bien peur qu’il n’ait pas été fait maison, rien qu’à voir la couche très lisse du chocolat. La taille, elle, aurait pu être largement suffisante si mes plats précédents n’étaient pas si maigres.

Bref, au moment de payer l’addition, je découvre que j’en avais pour 16€ en ayant encore faim. Quand vous êtes étudiant.e, ça fait mal. Et pour la première fois de ma vie, j’ai encore un peu mangé en rentrant chez moi.

Quant au cadre du Square Delicatessen, il est bien sympa (j’étais en terrasse seulement), d’ailleurs l’ambiance est très cool aussi, on se sent vraiment à l’aise. Mais si seulement nos tables étaient moins collées à celles des voisins, ça éviterait d’avoir l’impression de raconter ses histoires à des inconnus. On a même du mal à s’asseoir sur une chaise tellement on est serrés !

Conclusion, j’ai vraiment le sentiment que le Square Delicatessen est une pompe à fric qui ne cherche même pas à contenter ses clients. Il y aurait pourtant le potentiel, mais les économies ont l’air d’avoir ébloui l’esprit du lieu. Dommage ! 😕

J’ai vu beaucoup d’avis positifs sur le Square Delicatessen, vous avez eu une meilleure expérience que la mienne ?
J’attends vos retours soit en commentaire ici, soit sur Facebook, ou encore sur Instagram 😉

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Square Delicatessen

12 rue du Vieux marché aux grains 67000 Strasbourg
03 88 32 11 05
Horaires : dimanche-mercredi 9h-23h30 ; jeudi-samedi 9h-00h30

Site internet : www.square-deli.com
Facebook : Square Delicatessen
Instagram : @squaredelicatessen

[RESTAURANT] Lucullus (Strasbourg)

Non, dans cet article, je ne vous parlerai ni de la lucullus de Valenciennes, spécialité culinaire mélangeant langue de bœuf et foie gras (on aura tout vu dans ce monde), ni de cet homme d’Etat romain qui a vaincu les armées du Pont et d’Arménie lors de la troisième guerre mithridatique (89 à 85 avant JC – je dis ça pour que vous vous couchiez moins bête), même s’il n’est pas étranger à cette appellation.
Lucullus a bien un 3e sens, lié au général romain : réputé pour la richesse de ses repas, il a laissé son nom à l’expression « un repas de Lucullus », qui désigne donc un repas somptueux (et quand on connaît plus un général pour sa table que pour ses exploits militaires, ça en dit long sur le personnage).

BREF, voilà à présent le sujet de l’article : un restaurant qui a adopté cette référence culturelle pour en faire son nom.

Lucullus (le restaurant donc – vous suivez toujours ?), alias Lucullus Tendance Bistrot, est un petit restaurant discret niché entre la place de la Bourse et le quartier de la Krutenau, à Strasbourg. On y déguste une cuisine simple mais travaillée.

Après un premier passage il y a quelques années, je n’avais pas eu l’occasion d’y retourner, jusqu’à il y a peu.

On nous sert d’abord, en amuse-bouche, des toasts avec rillettes de poisson et un petit panettone au chorizo, légèrement tiède, qui se laissait manger tout seul.

J’ai pris en entrée les ravioles de broccio poêlées, tomates bio et romarin. Sans grosse prise de risque, cette entrée remplissait tout à fait son job : les ravioles légèrement grillées baignaient dans le jus des tomates sans être détrempées.


En plat, malgré la similarité avec l’entrée, je n’ai pas résisté à l’appel des cannellonis de jarret de veau à la tomate confite, champignons sauvage et parmesan (quand on me dit parmesan, il devient inutile d’essayer de me raisonner 🙄). J’aurais cependant aimé plus de recherche dans le plat, un peu plus de tomate et parmesan, des pâtes un peu moins sèches. Néanmoins, le plat restait de qualité et l’accueil de la gérante était tellement sympa qu’on aurait tort de s’en plaindre !

Finalement, en dessert, mon cœur palpitait trop à l’écoute des « choux praliné » que là aussi, il aurait été inutile de me raisonner pour que je prenne autre chose.
Les choux étaient au nombre de trois, tout jolis tout mignons, mais je ne les trouvais pas assez garnis et la pâte était un peu trop dure à mon goût. A part cela, le praliné était excellent ! Le dessert n’était pas bien copieux, c’était plutôt une touche sucrée pour bien finir le repas.

Voui, la bougie c’était pour mon anniversaire 🤓

Niveau prix, je trouve le Lucullus légèrement cher : 15€ l’entrée, 23 le plat (pour ce que j’ai pris ce soir là, chaque entrée/plat a son propre prix le soir), bon, on a vu plus bon marché. Ça reste très bon mais c’est vrai que vus les prix, j’aurais tendance à être un peu plus sévère dans mes jugements.
Par contre, rien à redire sur l’accueil qui a été très chaleureux du début à la fin !
Le cadre enfin, moderne avec des couleurs sombres et chaudes, contribue à ce qu’on s’y sente bien.

C’est donc avec le restaurant Lucullus que j’inaugure le retour des avis strasbourgeois ! Vous connaissez l’adresse ? Quelle autre restaurant vous plaît dans le coin ?

Rendez-vous sur mon blog pour découvrir mes autres articles, sur ma page Facebook pour rester connected to me, et sur Instagram pour suivre mes publications compulsives 😁

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Lucullus Tendance Bistrot

15 Rue Jacques Peirotes 67000 Strasbourg
Horaires : lundi-vendredi 12h-14h, 19h30-22h
Page Facebook : Lucullus Tendance Bistrot

[RESTAURANT SYRIEN] La Maison des Mezzés

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Tiens tiens, en voilà, un nom intrigant ! Mais qu’est-ce qu’un mezze, finalement ? C’est le nom qui désigne, dans la gastronomie levantine, un ensemble de plats. Ici, le message est donc clair : peu importe le jour où vous viendrez, vous pourrez goûter des spécialités, syriennes en l’occurrence.

Petit restaurant très discret entre la place Austerlitz et la Krutenau, on passerait devant presque sans le voir. Et c’est bien dommage ! A l’intérieur s’active Marie, une syrienne d’origine, qui prépare chaque jour un repas différent en fonction des produits qu’elle a à sa disposition (cherchés le matin au marché !). Elle est épaulée par sa fille et son fils, qui s’occupent du service. On peut regretter le fait qu’il n’y est qu’un unique menu proposé : s’il n’est pas à votre goût justement le jour où vous irez, il n’y a pas d’alternative. En même temps, c’est compréhensible, quand on est seule aux fourneaux !

L’ambiance y est chaleureuse, et on entend Marie remercier les clients depuis le fond de sa cuisine lorsqu’ils quittent les lieux – adorable !

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Brochette de veau, riz et courgettes
Vous aurez ici affaire à une cuisine simple : c’est comme à la maison, mais avec des plats toujours cuisinés à la syrienne : brochette de veau, riz au lait à la syrienne, flan à l’amande, au miel et avec des fraises (et je dois d’ailleurs vous dire que ce flan était délicieux, alors que je déteste les flans habituellement !)… J’ai eu l’occasion d’y manger deux fois, et la cuisine n’y est certes pas extraordinaire (je dirais qu’elle manque de raffinement), mais ce n’est clairement pas le but affiché par la maison : elle mise sur la simplicité, une simplicité qui fait du bien, finalement. On a donc l’impression de rentrer un peu chez soi, quand on va à la Maison des Mezzés. Un lieu idéal pour faire une vraie coupure à midi quand on travaille dans le coin !

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Flan et fraises
Infos :

  • Localisation : 5, rue des Orphelins 67000 STRASBOURG