[RESTAURANT] Tzatzi (Strasbourg)

Tzatzi ? C’est LE gros spot strasbourgeois de cet été.

Alors oui, vous en avez quasiment tous entendu parler. Oui, je vais parler de Tzatzi aussi (heh, ça rime. Pardon). Et oui, moi aussi j’ai aimé, même si ça n’était pas non plus parfait.

Tzatzi a ouvert au début de l’été à la place d’un restaurant à sushis, à l’angle de la rue de la Demi-lune et de la rue Sainte-Barbe (d’ailleurs, point culture : Charles Hahn, qui fut le pionnier du cinéma à Strasbourg, organisa ses premières séances dans le café qu’il avait installé ici ! On peut même encore y lire ses initiales et l’année de construction (1904) au-dessus de la porte d’entrée résidentielle 😉).

Sa carte aux accents méditerranéens propose une foultitude de mezzes. Grèce, Liban, Turquie ont inspiré une grande partie des mets servis dans ce restaurant ensoleillé ! On y retrouve donc de l’houmous, des salades, des falafels, des pides, des légumes rôtis, des spécialités comme la moussaka, et j’en passe… Et à la question que vous vous posez tous, je dis OUI : ils ont aussi du tzatziki 😏

Ce restaurant avait aussi fait parler de lui grâce à sa carte à 80% végétarienne. En effet, c’est rare de voir la majorité de la carte d’un restaurant sans viande ni poisson, et ça mérite d’être salué ! De plus, le soir où j’ai testé, je devais suivre un régime sans produits laitiers ni miel (bref, quasi-vegan) et je n’ai eu aucun mal à trouver des plats adaptés.

Bref, passons au test !
Nous étions trois et avons commandé deux verres de vin rouge « cuvée Tzatzi » et un thé glacé. Le vin n’était vraiment pas ouf, même si j’ai déjà goûté pire. Bon, c’était aussi le moins cher de la carte hein 😂

En mezzes, nous avons pris un houmous, des falafels, un chou-fleur rôti, une patate douce rôtie, et chacune des pides (sortes de pizzas turques) : aux aubergines pour moi, au poulet et aux épinards pour mes deux acolytes. Et le tout servi avec du pain pita à volonté, oh mon Dieu 😱

Le service, quant à lui, est assez inégal : alors que le serveur qui avait pris notre commande était aux petits soins, une autre serveuse nous jetait quasiment les plats sur la table sans même nous regarder, et nous a ramené l’eau que nous avions demandé en début de repas… à la fin du repas. On n’a pas trop compris. Elle était sûrement un peu dans le rush, m’enfin, c’est pas une raison de nous servir comme ça… gentille à part ça, mais bref.

Autre point à énoncer, nous nous attendions à avoir tous nos mezzes en même temps, sauf que l’houmous et les falafels sont arrivés et les pides ont pris quand même beaucoup plus de temps. Et avant cela, nous avions déjà attendu au moins une heure depuis notre entrée dans le restaurant.
Heureusement, un serveur qui avait l’air de gérer un peu le tout (je ne sais pas du tout si c’était le patron ou pas) est venu s’excuser pendant et également à la fin du repas, et nous a offert du thé à la menthe pour la peine. Et je parle pas du thé à la menthe que tu te fais chez toi, qui te rappelle vaguement le goût de la menthe, c’était avec des vraies feuilles de menthe, des pignons de pin, légèrement sucré et tout !
Du coup, forcément, on était plutôt contentes 😁

Je peux comprendre qu’il y ait de l’attente dans un restaurant, surtout en plein été (même si nous étions en semaine) et que le restaurant est couru. Mais le minimum c’est de s’excuser ou d’expliquer qu’il y a tel truc qui a posé souci en cuisine. Et là, non seulement ils l’ont fait, mais en plus on a eu du thé gratuit, j’en étais presque gênée 😅 (j’ai bien dit presque 😂)
Donc comme quoi, le service ça fait presque tout 😉

Ainsi s’est terminé notre repas à Tzatzi. On a mouru du ventre et on était satisfaites !

J’ai failli oublier : la décoration, dans des teintes blanches, bleues, jaunes, collent parfaitement avec l’esprit du lieu. Le bois, la verdure, les luminaires, jusqu’aux bols, Pascal Claude Drach, le créateur de ce lieu ainsi que de la Corde à linge, de la Hache, de Square, de East Canteen, de Jeannette, du Saint-Sepulcre (rien que ça) a pensé à tout. C’est soigné, c’est frais, et ça se voit !

Et vous alors, vous avez testé cette fameuse adresse ? Qu’en avez-vous pensé ? 😊 On peut en discuter ici, sur Instagram ou sur Facebook !

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Tzatzi

1 rue Sainte-Barbe 67000 Strasbourg
03 88 14 08 08
Horaires : 7j/7 12h-23h

Site internet : www.tzatzi.fr
Facebook : Tzatzi
Instagram : @tzatzistrasbourg

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[RESTAURANT] Lucullus (Strasbourg)

Non, dans cet article, je ne vous parlerai ni de la lucullus de Valenciennes, spécialité culinaire mélangeant langue de bœuf et foie gras (on aura tout vu dans ce monde), ni de cet homme d’Etat romain qui a vaincu les armées du Pont et d’Arménie lors de la troisième guerre mithridatique (89 à 85 avant JC – je dis ça pour que vous vous couchiez moins bête), même s’il n’est pas étranger à cette appellation.
Lucullus a bien un 3e sens, lié au général romain : réputé pour la richesse de ses repas, il a laissé son nom à l’expression « un repas de Lucullus », qui désigne donc un repas somptueux (et quand on connaît plus un général pour sa table que pour ses exploits militaires, ça en dit long sur le personnage).

BREF, voilà à présent le sujet de l’article : un restaurant qui a adopté cette référence culturelle pour en faire son nom.

Lucullus (le restaurant donc – vous suivez toujours ?), alias Lucullus Tendance Bistrot, est un petit restaurant discret niché entre la place de la Bourse et le quartier de la Krutenau, à Strasbourg. On y déguste une cuisine simple mais travaillée.

Après un premier passage il y a quelques années, je n’avais pas eu l’occasion d’y retourner, jusqu’à il y a peu.

On nous sert d’abord, en amuse-bouche, des toasts avec rillettes de poisson et un petit panettone au chorizo, légèrement tiède, qui se laissait manger tout seul.

J’ai pris en entrée les ravioles de broccio poêlées, tomates bio et romarin. Sans grosse prise de risque, cette entrée remplissait tout à fait son job : les ravioles légèrement grillées baignaient dans le jus des tomates sans être détrempées.


En plat, malgré la similarité avec l’entrée, je n’ai pas résisté à l’appel des cannellonis de jarret de veau à la tomate confite, champignons sauvage et parmesan (quand on me dit parmesan, il devient inutile d’essayer de me raisonner 🙄). J’aurais cependant aimé plus de recherche dans le plat, un peu plus de tomate et parmesan, des pâtes un peu moins sèches. Néanmoins, le plat restait de qualité et l’accueil de la gérante était tellement sympa qu’on aurait tort de s’en plaindre !

Finalement, en dessert, mon cœur palpitait trop à l’écoute des « choux praliné » que là aussi, il aurait été inutile de me raisonner pour que je prenne autre chose.
Les choux étaient au nombre de trois, tout jolis tout mignons, mais je ne les trouvais pas assez garnis et la pâte était un peu trop dure à mon goût. A part cela, le praliné était excellent ! Le dessert n’était pas bien copieux, c’était plutôt une touche sucrée pour bien finir le repas.

Voui, la bougie c’était pour mon anniversaire 🤓

Niveau prix, je trouve le Lucullus légèrement cher : 15€ l’entrée, 23 le plat (pour ce que j’ai pris ce soir là, chaque entrée/plat a son propre prix le soir), bon, on a vu plus bon marché. Ça reste très bon mais c’est vrai que vus les prix, j’aurais tendance à être un peu plus sévère dans mes jugements.
Par contre, rien à redire sur l’accueil qui a été très chaleureux du début à la fin !
Le cadre enfin, moderne avec des couleurs sombres et chaudes, contribue à ce qu’on s’y sente bien.

C’est donc avec le restaurant Lucullus que j’inaugure le retour des avis strasbourgeois ! Vous connaissez l’adresse ? Quelle autre restaurant vous plaît dans le coin ?

Rendez-vous sur mon blog pour découvrir mes autres articles, sur ma page Facebook pour rester connected to me, et sur Instagram pour suivre mes publications compulsives 😁

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Lucullus Tendance Bistrot

15 Rue Jacques Peirotes 67000 Strasbourg
Horaires : lundi-vendredi 12h-14h, 19h30-22h
Page Facebook : Lucullus Tendance Bistrot

❤ [RESTAURANT] Les Innocents (Strasbourg)

Où s’arrête l’innocence ? Où commence-t-elle ? Existe-t-elle seulement de manière concrète ? Ou n’est-ce qu’une Idée, avec un grand I, du monde des idées de Platon ? 🤔

Ouhlala… Vous croyiez lire un article sur un restaurant et voilà que ça part en envolée philosophique ! Mais PAS DE PANIQUE guys, j’y viens. 😏

Je suis arrivée au restaurant Les Innocents vierge de tout a priori, ou presque : j’avais entendu le nom, peut-être, une fois ou deux, mais je ne savais pas du tout à quoi m’attendre.

Ce restaurant et bar à vin niché au carrefour de deux rues, à Strasbourg, est assez discret de l’extérieur.

A l’intérieur, la décoration mise sur l’obscurité – j’ai senti une petite goutte de sueur perler sur ma tempe quand j’ai pensé aux photos que j’allais prendre (parce que oui, quand il fait noir, c’est compliqué), et effectivement, ce fut plutôt de nature tendue, mais c’était grave beau.

Les escargots…

Au menu, pas vraiment d’option végétarienne, si ce n’est une tarte aux oignons en entrée – pas mon dada, surtout avec du roquefort. 😕 C’est un peu étonnant, sachant que Les Innocents fait assez jeune et dans l’air du temps. Mais bon, passons. En tout cas, la carte semble gourmande et diversifiée.

L’œuf…

J’opte en entrée pour l’œuf à 63°C (et pas un de plus !), émulsion de carotte, chips de lard paysan et sirop d’érable. Un joli petit bol arrive et je suis épatée. La petite touche de sucre apportée par le sirop d’érable se marie à merveille avec la carotte, tandis que la chips de lard donne une pointe de sel et de croquant à ce plat tout en douceur. 🤤
Les partisans des escargots sont charmés par la mousse au parfum de choucroute, le foie gras est bon, bref, on est comblés.

Et le foie gras !

Arrivent les plats. J’ai pris la poitrine de canette grillée, dampfnudeln (sorte de petit pain blanc alsacien qu’on déguste tiède), panais confit, fruit de la passion et jus à la fève de tonka. Si l’accompagnement paraît un peu maigre (on en aimerait plus comparé à la belle pièce de viande qui trône dans notre assiette), la cuisson est en tout cas parfaite, la viande tendre, les condiments bien épicés. 😋

Une fois encore, les autres sont convaincus par leurs plats respectifs, du cabillaud de Norvège à la pièce de bœuf, dont on complimente également la cuisson. Mais là aussi, les accompagnements paraissent un peu maigres comparés à la viande.

Pour finir ce repas, je me laisse convaincre par la spécialité de la maison : la bombe au chocolat de la République Dominicaine et sa glace pistache. Et c’est une véritable petite bombe qui arrive, avec la mèche encore allumée (d’ailleurs, j’ai croqué dedans, mais c’était un bâton de réglisse cramé, bref pas la joie 😂). On casse la coque délicatement et à l’intérieur, une délicieuse mousse chocolat, quoique un peu simple, se révèle. Un petit côté croustillant ressort avec du pralin. Globalement, le dessert est plus étonnant visuellement que gustativement, mais comme il était très bon, je ne m’en plaindrai pas ! J’aurais seulement préféré une autre glace avec. Parce que la glace pistache maison, c’est top si elle est faite maison, mais quand on aime bof la glace pistache, ça reste de la glace pistache haha 😅

BOUM

Les autres desserts servis à la table, la tartelette meringuée au citron et « de la poire, du marron et de la vanille » sont autant de douceurs appréciées par mes compagnons de route.

Tartelette meringuée citron
« De la poire, du marron et de la vanille »

Le service, quant à lui, était vraiment bien. Le personnel était avenant, pas intrusif, super sympa, bref rien à redire.

En gros, vous l’aurez compris : Les Innocents ne sont pas si innocents que ça, car ils nous donnent envie de revenir. Et vite. Bref, ça passe direct dans mes adresses fétiches où j’aurai hâte de retourner ! 😍

Et vous ? Vous y êtes déjà allé.e.s ? Des avis ? 😊

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Gourmandement votre,

Valentine Vadrouille 😘

 

Les Innocents

4 rue Paul Muller Simonis
67000 
Strasbourg
03 88 24 63 01
Horaires : Mardi-Vendredi 12h-14h ; Mardi-Samedi 19h30-23h
Site internet : http://les-innocents.fr/
Page Facebook : Restaurant Les Innocents

 

[PIZZERIA] Broc en Stock

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Parfois, c’est comme ça, on n’y peut rien : une folle envie de pizza nous prend. « Non, ne fais pas ça ! », crie-t-on à son ventre suppliant pour se délecter d’une pâte moelleuse recouverte de sauce tomate et de fromage. Mais c’est inutile : l’appel du ventre est toujours plus fort que tout. Vous voilà donc, 5 minutes plus tard (bravo pour cette belle résistance, 5 minutes, ce n’est pas rien !), en train de feuilleter les adresses de pizzerias. L’erreur serait cependant de choisir Broc en Stock.

J’y ai déjà mangé quelques pizzas : pas de souvenir impérissable ne s’est ancré dans ma mémoire. Et la dernière fois que j’y étais fut la pire de toute.

Nous sommes arrivés à six et avons été placés près de l’entrée. Soit la place que je déteste le plus dans un restaurant, déjà. On parcourt rapidement la carte ; les pizzas et leurs associations quelque fois plus que douteuses (désolée mais des crevettes non décortiquées sur une pizza, j’appelle cela une hérésie) ne me tentent pas. Je me décide finalement pour des pâtes aux légumes : à 12,50€, je m’imagine déjà un beau plat de penne dans une sauce crémeuse et de petits légumes cuits à point. Que nenni ! Au bout d’une attente interminable (qui m’a permis de remarquer que la décoration dans l’esprit. De Tintin mélangée à d’autres objets qui n’allaient pas du tout avec a été légèrement arrangée), en guise de plat, je me suis retrouvée avec des penne fades, recouvertes de légumes un peu trop croquants (et pas de saison DU TOUT), et surtout : UNE TONNE D’HUILE. Voilà la seule « sauce » que l’on m’avait servi : de l’huile, partout, tout le temps, dans chaque interstice, OH MON DIEU. Et quand on sait que l’huile donne un sentiment de satiété, j’ai juste l’impression de m’être fait truander sur toute la ligne. Surtout que le plat coûtait 12,50€, soit l’un des plats de pâtes les plus chers de Strasbourg ! Et ce ne sont généralement pas les légumes qui coûtent le plus cher dans les supermarchés, surtout les légumes surgelés…

On ne m’a pas proposé de parmesan ou de tout autre fromage pour accompagner mon plat (et accessoirement en masquer le goût – quasi inexistant en fait). Je suis donc repartie écœurée, et bien décidée à ne plus jamais mettre les pieds là-bas. Et je vous conseille de faire de même.
Infos :

  • Localisation : 15, Quai des Pêcheurs 67000 Strasbourg

  • Gamme de prix : 20€/personne (pour un plat et une boisson)
  • Horaires : lun-ven 12h-14h30 (pas de service à midi les samedis et dimanche) ; lun-dim 19h-23h30
  • Téléphone : 03 88 24 06 09

❤️🏡 [RESTAURANT] Au Coin des Pucelles

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Vous n’avez peut-être pas eu la chance de naître alsacien… J’en suis désolée pour vous ! Mais ça peut s’arranger, on est accueillant en Alsace. Pour cela, il faut un début à tout : apprendre à manger alsacien n’est pas une option !

Alors, qu’est-ce que j’entends par « manger alsacien », me direz-vous ? C’est tout simplement savoir manger salé (on est la région de France où on mange le plus salé… Mais sans non plus s’étouffer de sel, ça va un moment hein), et surtout, savoir manger BEAUCOUP. Et quand je dis BEAUCOUP, c’est BEAUCOUP. Et toujours bon, ça va de soi. Et NON, je vous vois venir, la gastronomie alsacienne ne se résume PAS à la choucroute et à la tarte flambée (plus communément appelée « Flammekueche » dans le reste de la France, j’y reviendrai un jour), loin de là !

La meilleure adresse que je puisse vous conseiller pour découvrir toute la richesse (autant en diversité qu’en calories) de la cuisine alsacienne sera sûrement celle-ci : Au Coin des Pucelles (facétieusement renommé « Au Con des Pucelles » par un petit plaisantin aux tendances kleptomanes). Alors oui, le nom, comme ça, ça peut faire peur. Ou donner des idées pas très catholiques, j’en sais rien. Mais non, il n’y aura pas une rangée de belles et fraîches jeunes filles en train de vous attendre : on est bien là pour manger. Et ce n’est pas peu dire !

Au fond d’une ruelle sombre, des vitres en culs de bouteilles laissent filtrer un faible raie de lumière : vous êtes arrivés. Vous pénétrez à l’intérieur, et une bouffée de chaleur vous revient au visage : de la chaleur humaine, de la bonne humeur à l’état pur émane de ce petit antre douillet. Ici, c’est un peu à la bonne franquette : pas de place où s’asseoir ? Pas de soucis, si ça ne vous dérange pas, vous partagerez votre table avec des inconnus, et ferez des rencontres tout à fait intéressantes ! Une lumière un peu tamisée, des chaises et tables en bois et des affiches alsaciennes au mur ainsi que des ustensiles et autres poteries traditionnelles font office de décoration.

Une fois assis, vous pourrez apercevoir, au mur, un tableau avec les suggestions du jour qui, comme le nom l’indique, changent régulièrement. Mais toujours de saison, et locales bien entendu ! Cervelas gratinés au munster, Waedele braisé, quenelles de foie de volaille, tarte à la rhubarbe meringuée… Oui c’est fat, mais c’est ça qu’on veut ! Et si vous ne trouvez pas votre bonheur dans les suggestions, il reste toujours la carte, qui propose des plats délicieux quelle que soit la saison (je ne saurais que trop vous conseiller les rognons de veau sauce moutarde, un délice !).

Votre choix est fait ? Myriam venait prendre vos commandes en échangeant quelques mots avec vous, et toujours avec le sourire. C’est Roland, son frère, qui préparait (pourquoi du passé ? J’y viens bientôt) le tout, tout seul, derrière le petit comptoir au fond de cette minuscule Winstub. Et une fois le plat prêt, voilà qu’on vous l’apporte… Vous ne trouvez pas devant vous une assiette déjà dressée comme dans les autres restaurants, mais des plats (plus ou moins grands en fonction des personnes qui ont pris la même chose que vous à la table et avec qui il faudra donc partager) REMPLIS, et avec d’autres plats d’accompagnements (pommes de terre sautées, les fameuses pâtes alsaciennes spaetzle…) également REMPLIS. Et pour finir tout ça, il faut avoir un ventre bien élastique ! (Et c’est moi qui vous le dis… Mais j’ai réussi à finir, plusieurs fois même, donc c’est que c’est possible !) Et surtout, quel régal… On sait que ce n’est pas bien, mais on se ressert, on a tellement de scrupules à laisser la sauce qu’on finit même les plats à coups de mie de pain…
Vous trouverez donc ici tous les éléments pour passer une excellente soirée, et découvrir la gastronomie alsacienne comme il se doit. J’ai seulement appris que le restaurant venait d’être racheté ; apparemment, l’esprit resterait le même, il ne me manque plus qu’à (re-) tester pour voir si l’esprit insufflé par Myriam et Roland à cette belle enseigne pendant vingt ans est toujours vivant. Espérons-le, car peu de restaurants atteignaient mon cœur de cette manière !

Infos :

  • Localisation : 12, rue des Pucelles 67000 Strasbourg

  • Gamme de prix : 30€ par personne
  • Horaires : Pas de service les midis, ni le dimanche toute la journée ; ouvert tous les autres jours (lun-sam) de 18h30 à 1h00 (dernière commande !)
  • Téléphone : 03 88 35 35 14
  • Site web : un bon restaurant traditionnel n’a pas besoin de site internet pour se faire connaître, voyons !

Galerie photos :

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Le restaurant, vu de l’entrée
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La décoration, et l’ardoise de plats du moment
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Les fenêtres en cul de bouteille
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Jus de coing maison et petits salés
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Mise en bouche : velouté de persil !
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Parmentier de boudin noir aux pommes
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Tarte à la rhubarbe… Toujours à partager (si on le souhaite bien sûr 😉 )
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Les pâtes légendaires alsaciennes : spaetzle !