Présentation

Un bon article commence toujours par une citation.

Moi

et par une photo de bouffe bien alléchante 🤓

 

Bon, alors que dire… C’est souvent quand l’heure vient de se présenter qu’on ne sait plus quoi dire (et qui on est, où on est… Ah non, pardon, je confonds avec les lendemains de soirée. Mais c’est presque pareil tout compte fait 😁).

Tout d’abord, les infos un peu barbantes : je m’appelle Valentine (rien que dire ça me donne l’impression d’être chez les Alcooliques anonymes) et j’ai 22 ans. Je me déplace régulièrement à travers la France depuis maintenant 3 ans : Strasbourg, puis Lille, Rouen, Nice…
Ces déménagements successifs m’ont forcée à trouver de nouvelles adresses (entendez : restaurants et autres coffee shops) dignes de ce nom à chaque fois. Honnêtement, ce n’est pas pour me déplaire : je me fais toujours une joie de recenser les adresses les plus appréciées à chaque fois que j’arrive quelque part, afin de toutes les tester ! 😄 Du coup, ce n’est plus un secret pour personne : j’adore manger, et particulièrement, J’ADORE MANGER AU RESTAU.
J’adore voyager aussi, du coup je rassemble un peu tout ici (parce que c’est tout aussi exaltant 😍).

Vous pouviez déjà suivre mes périples, surtout gustatifs mais aussi touristiques / à peu près artistiques (barrez la mention inutile) sur mon compte Instagram, que je chéris de tout mon cœur ❤🤓 (j’y ai passé des milliers d’heures depuis que j’ai ouvert mon compte, parfois je me dis que j’aurais peut-être besoin d’une détox 🤔). A force de tout partager dessus, j’ai rejoint la communauté Yelp, devenant même membre « Elite » ; malheureusement, cette application américaine a décidé d’arrêter son développement en Europe en 2016, laissant à l’abandon des milliers de fervents abonnés 😢 #Yelpàjamaisdansnoskeur

Bref, tout ça pour en venir aux faits : pour retrouver le plaisir de conseiller mes enseignes préférées, j’ai décidé d’ouvrir ce blog.

Vous retrouverez donc ici tous mes coups de cœur (ou non), ainsi que mes conseils voyage, et d’autres articles qui me passeront par la tête, selon mes envies, de temps en temps. Youhou !

 

Pour suivre mon actualité (parce qu’on ne pense pas tous à checker tout le temps le blog des gens, je vous connais bande de coquinous), ça se passe :

 

Petites infos avant de vous laisser vadrouiller sur mon blog (lol le jeu de mot tavu) :

  • ❤ désigne une adresse coup de cœur ;
  • 🏠 désigne une enseigne de spécialités locales ;
  • Trois catégories correspondent à une tranche de prix pour les restaurants : « Petits prix, maxi plaisir » (<15€, plus pour le lunch), puis « Chaque jour mérite un bon restau ! » (environ 30€/personne, plus pour le soir), et enfin « Aux grandes occasions les grandes adresses » (restaurants gastronomiques) ;
  • La catégorie « Sugar addicts » regroupe les coffee shops, salons de thé, pâtisseries… et autres adresses sucrées ;
  • « Hôtels & Logements, pour les voyageurs exigeants » & « A visiter » vous aideront lors de vos voyages ou vous donneront des idées (je l’espère) ;
  • Enfin, la catégorie « Actualités & informations » servira à vous tenir informé-e-s sur les changements et autres nouvelles à propos du blog, de mon compte Instagram ou de ma page Facebook !

 

Si vous avez une quelconque question, réclamation, ou que sais-je encore, vous pouvez m’écrire ici 👉 valentinevadrouille@gmail.com.

 

Bonne visite sur mon blog et à très vite ! 😘

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[RECETTE] Gaspacho 🍅🥒

Qui dit été dit fraîcheur (d’habitude on en demande, mais l’été 2021 rime vraiment avec fraîcheur pour les 3/4 de la France j’ai l’impression 😅). Et qui dit fraîcheur dit salades, fruits, cocktails, thés glacés, soupes… Soupes ?!

Eh oui, vous avez bien lu : la soupe incontournable de l’été fait son grand retour dans nos assiettes? J’ai nommé : le gaspacho !

Il est certes plus facile d’acheter des briques de gaspacho tout prêt (qui sont d’ailleurs souvent très bonnes, je l’avoue), mais voici une recette pas piquée des hanetons (#expressiondeboomer).

Je rends à César ce qui revient à César : je me suis inspirée de plusieurs recettes dont celle de Sissy Mua (Train Sweat Eat), ainsi qu’au dressage de l’assiette d’un restaurant marseillais que j’apprécie beaucoup, Il Capriolo. Mais trêve de bavardages : place à la recette de gaspacho !

Ingrédients (4 personnes) :

(ou 1 personne avec plein de restes pour toujours plus de plaisir)

  • 3 grosses tomates rouges ou jaunes
  • 1 à 2 poivrons (peu importe la couleur)
  • 1 concombre (garder une partie pour la déco)
  • 1 oignon
  • 1 à 2 gousses d’ail
  • optionnel : un peu de pain rassis complet, ou 3 biscottes aux céréales complètes
  • huile d’olive
  • vinaigre de Xérès ou de vin rouge
  • jus de citron
  • sel
  • poivre
  • épices au choix : piment, tabasco…

La déco / dressage de l’assiette

  • concombre en lamelles (cf ci-dessus)
  • pourpier ou basilic frais
  • sésame
  • glaçons
  • feta
  • huile d’olive
  • vinaigre de Xérès ou de vin rouge
  • les épices (cf ci-dessus)

Matériel

  • un mixeur / blender

Préparation :

  • Si vous souhaitez un gaspacho un peu plus rassasiant avec du pain ou des biscottes, commencer par les faire tremper dans de l’eau (attention pour les biscottes : elles détrempent vite !).
  • Entailler le cul des tomates avec une petite croix avant de les plonger dans de l’eau bouillante 1 à 3 minutes, puis les sortir et les laisser refroidir dans de l’eau froide.
  • Une fois qu’elles sont tièdes, retirer la peau des tomates et couper les tomates en petits morceaux
  • En parallèle, émincer l’oignon et l’ail
  • Eplucher le concombre avant de couper quelques lamelles à l’économe pour la décoration de l’assiette. Couper le reste en petits bouts.
  • Couper le poivron en fines tranches en enlevant le chapeau et les graines.le concombre (épluché, en gardant quelques lamelles
  • Egoutter légèrement le pain (un peu plus si vous avez opté pour les biscottes)
  • Verser tous les ingrédients dans le mixeur et mixer pendant quelques minutes. En fonction de la consistance désirée, rajouter de l’eau.
  • Rajouter les épices : sel, poivre, une cuillère d’huile d’olive, une cuillère ou 2 de vinaigre, piment…
  • Réserver au frais pendant 1h minimum.

Le dressage de l’assiette

Une fois le gaspacho refroidi au frigo, le servir dans des assiettes et rajouter :

  • les lamelles de concombre laissées de côté, roulées sur elle-même
  • des dès de fêta
  • un filet d’huile d’olive
  • un filet de vinaigre
  • quelques glaçons
  • le pourpier ou le basilic (j’ai préféré le pourpier mais le basilic peut être plus simple à trouver)
  • le basilic
  • sel
  • poivre
  • les épices (épices pimentées pour moi)
  • et tout autre déco que vous souhaitez : dès de tomates, de poivron… laissez libre cours à votre imagination !

Et voilà le travail ! Un gaspacho hyper frais et bien relevé 😍

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Si vous faites la recette, dites-moi ce que vous en avez pensé ! Et retrouvez mes autres idées de recettes sur Instagram (@valentinegso) 😊

[RECETTE] Moussaka végétarienne

2020 aura été l’année de toutes les adaptations de recettes !

Bien décidée à re-manger mes anciens plats chouchous mais en version végétarienne, voire vegan, j’ai décidé de les adapter moi-même (on n’est jamais mieux servi.e que par soi-même, non ?). Après un saut en Alsace avec la tarte flambée veggie, et un périple au Japon avec le ramen vegan, on voyage aujourd’hui en Grèce avec la moussaka végétarienne ! 🌱

Je vous conseille de préparer les aubergines un peu à l’avance car le temps de cuisson pour les rendre fondantes est plutôt long (ou alors c’est juste moi qui ne suis pas douée……).

Pour information, les protéines de soja se trouvent très facilement en magasins bio type La Vie Claire, BioCoop, Naturalia etc. On compte normalement 20g de protéines sèches (qu’il faut réhydrater) par personne.

Ingrédients (4/5 personnes)  :

La base

  • 80g de protéines de soja sèches
  • 3 aubergines
  • 2 boîtes de conserve de 400g de tomates concassées pelées avec leur jus
  • 1,5 cubes de bouillon de légumes
  • 1 gros oignon ou 2 moyens/petits
  • huile d’olive
  • graines de cumin
  • cannelle
  • noix de muscade
  • persil frais
  • sel
  • poivre

La béchamel

  • 35g de beurre
  • 35g de farine de blé
  • 350mL de lait
  • parmesan
  • poivre
  • noix de muscade

Il s’agit d’une béchamel classique. Pour faire une moussaka vegan, il suffit simplement de remplacer la béchamel par une béchamel vegan – le reste de la recette étant déjà vegan. Je n’ai pas essayé par manque d’ingrédients, mais il existe de nombreuses recettes sur internet !

Préparation :

La base

Coupez les aubergines en fines tranches – je les préfère dans le sens de la hauteur. Disposez-les sur du papier absorbant, saupoudrez-les de sel et laissez-les dégorger 30 minutes. Une fois le temps écoulé, elles devraient perler ; il suffit de les éponger avant de les faire cuire dans une grande poêle avec un peu d’huile d’olive, en surveillant bien la cuisson. Elles doivent être devenues translucides avant d’être disposées dans le plat.

Pendant ce temps, réhydratez les protéines de soja dans 2 à 3 fois leur volume d’eau bouillante, environ 10 minutes. Dès qu’elles sont prêtes, égouttez-les.

En parallèle, faites revenir le ou les oignons dans de l’huile d’olive. Intégrez les protéines de soja réhydratées, les boîtes de tomate, les cubes de bouillon, le persil et les autres épices, mélangez bien et laissez mijoter (15 à 20 minutes au moins).

Préchauffez votre four sur 180 degrés.

La béchamel

Dans une casserole, faites fondre le beurre. Rajoutez la farine et mélangez rapidement (de préférence hors du feu) la farine et le beurre.

Rajoutez ensuite le lait et mélangez à nouveau. Rajoutez le poivre, la noix de muscade râpée et le parmesan (un peu), et laissez la préparation cuire sur un feu plutôt vif, afin de faire s’épaissir la béchamel.

Une fois les tranches d’aubergine, le reste de la préparation et la béchamel prêts, prenez un grand plat à gratin et disposez une couche d’aubergines, une couche de préparation, une nouvelle couche d’aubergines, une nouvelle couche de préparation, et une dernière couche d’aubergines sur le dessus. Faites en sorte de ne pas laisser de trou entre chaque couche. Disposez de manière uniforme la béchamel sur le dessus.

Enfournez pendant 40 minutes sur 180 degrés.

Tadam ! Vous obtenez une moussaka végétarienne fondante 😋

Goûtée et validée par des non-végétariens également 😉

Si vous faites la recette, dites-moi ce que vous en avez pensé ! Et retrouvez mes autres idées de recettes sur Instagram (@valentinegso) 😊

[RECETTE] Tarte flambée (flammekueche) végétarienne/vegan

Aujourd’hui, je vous propose de (re)découvrir… la tarte flambée alsacienne, en version végétarienne / vegan ! (Vous la connaissez peut-être plus sous le nom flammekueche.)

Contrairement à ce que certains peuvent penser, on ne mange pas moins diversifié quand on devient végétarien.ne ou vegan (j’ai découvert une quantité incroyaaaable d’ingrédients que je n’utilisais jamais avant), et adopter ce régime n’est pas non plus une raison pour se priver des goûts que l’on affectionne. Parmi ceux-ci, les spécialités de notre cher pays, qui est plutôt connu pour ses plats carnés… Qu’à cela ne tienne ! Toutes ces spécialités peuvent très facilement être adaptées, comme en témoignent d’ailleurs les nombreux blogs et recettes veggies et vegans qui foisonnent sur internet. 🌱

La tarte flambée fait partie de ces recettes que je mange beaucoup moins, puisque ne vivant plus en Alsace et car végétarienne. Fun fact : c’est la seule spécialité que toute la France nomme en alsacien (flammekueche) alors que tous les Alsaciens… utilisent son nom français 😂

J’ai trouvé des recettes de flammekueche végétarienne avec des légumes, etc. Plus grand chose à voir avec le goût de la tarte flambée traditionnelle quoi 😅 Je vous propose donc une recette plus proche de la vraie version !

 

Ingrédients (pour 1 tarte flambée 4 personnes environ)  :

La pâte

  • 250gr de farine
  • 25mL d’huile neutre
  • 150mL d’eau
  • 1 pincée de sel

(Si la pâte colle trop, n’hésitez pas à rajouter de la farine ; ou à rajouter de l’eau dans le cas contraire !)

La garniture

  • 1 oignon
  • 100gr de tofu fumé coupés en petits morceaux (façon lardons)
  • 80gr de crème fraîche épaisse ou crème de soja (version vegan)
  • 80gr de fromage blanc ou fromage blanc vegan / yaourt de soja
  • 1 pincée de muscade
  • sel
  • poivre

Préparation :

La pâte

Dans un saladier, versez la farine et un peu de sel, puis ajoutez l’huile et l’eau petit à petit. Pétrissez jusqu’à obtenir une pâte homogène.

Sur une plaque, mettez du papier sulfurisé ou étalez de la farine, puis étalez votre pâte en ovale à l’aide d’un rouleau.

Préchauffez le four à 210°C

La garniture

Mélangez la crème fraîche et le fromage blanc, ajoutez le poivre, le sel et la muscade. Étalez sur la pâte de manière uniforme (il en faut une bonne couche, adaptez les quantités si besoin car la crème dessèche au four).

Émincez les oignons finement et disposez-les sur la crème. Découpez de même le tofu fumé, et disposez-le uniformément sur la tarte flambée.

Enfournez environ 12 à 15 minutes (surveillez-bien la pâte, cela dépendra des fours).

Servez directement à la sortie du four !

Et hop ! Une tarte au goût authentique 😍

[RECETTE] Ramen vegan

Depuis mon année au Japon, je cuisine régulièrement des plats d’inspiration nippone. Mais si le tofu et tous ces trucs vachement bons pour la santé viennent bien du coin du Soleil Levant, la viande est tout de même présente dans de nombreuses spécialités japonaises. J’avais moi-même goûté des ramens en les demandant « sans viande »… jusqu’à ce que j’apprenne que le bouillon lui-même était composé de boyaux de porc. 😅

Je me suis lancé le défi de réaliser mon propre ramen vegan, et je suis partie sur une recette de A Tire l’Arigot ! Je l’ai modifiée selon mes envies et ce que je pouvais acheter, mais si vous souhaitez une version plus complète, je vous invite à aller voir sa recette. 😊

J’ai adapté les quantités pour ma petite personne pour le bouillon car il est plus compliqué à conserver. N’hésitez pas à multiplier les quantités en fonction du nombre que vous serez à manger !

Enfin, vous trouverez la plupart des ingrédients dans le rayon asiatique de vos supermarchés ou épiceries (pâte miso, sauce soja, vinaigre de riz, udon…). Pour le tofu fumé, je le trouve en magasins bio type La Vie Claire, Biocoop, Bio’c’bon…

Ingrédients :

Le bouillon (1 personne)

  • 25 à 30 cl d’eau
  • 1/2 cube de bouillon Miso ou légumes
  • 1 petite cuillère à soupe de sauce tahine (purée de sésame)
  • 1 càc de vinaigre de riz
  • 1 càc de sauce soja

La garniture (3-4 personnes)

J’ai fait la préparation avec 100g de tofu mais il me suffisait pour 2-3 repas, je vous donne la version avec restes, ou pour 3-4 personnes 😉

  • 100g de tofu fumé environ
  • 1 c. à soupe ou 1 grosse càc de pâte miso
  • 1 c. à soupe de sauce soja
  • 1 c. à soupe de vinaigre de riz
  • 1 ou 2 gousses d’ail écrasées
  • un peu de gingembre en poudre
  • optionnel : des épices pimentées
  • un ou des légume.s asiatique.s : chou chinois, pousses de soja… J’ai opté pour des pousses de bambou, pas mauvais mais ça n’a pas franchement beaucoup de goût haha 😅
  • des nouilles udon (épaisses blanches) ou de sarrasin (fines grises)

Pour la décoration :

  • des feuilles d’algue (type feuilles pour maki)
  • des graines de sésame

Préparation :

Le bouillon

Faites bouillir l’eau dans une petite casserole. Rajoutez le demi-cube de bouillon et mélangez jusqu’à ce qu’il soit dissous. Rajoutez le reste des ingrédients et mélangez jusqu’à obtenir un bouillon homogène. Conservez à feu doux.

La garniture

Faites revenir le tofu fumé coupé en dés dans une poêle avec un peu d’huile (olive ou neutre).

Dans un bol à part, mélangez la pâte miso, la sauce soja, le vinaigre de riz, l’ail et le gingembre. Quand le mélange est homogène, enduisez-en les dés de tofu.

Rajoutez les légumes choisis (cuits) et mélangez bien le tout pour qu’ils soient aussi enduits du mélange.

Faites cuire les nouilles en parallèle.

Quand tout est cuit, versez les différents ingrédients (tofu, légumes, nouilles) dans le bouillon. Préparez une feuille d’algue coupée en deux dans un  bol, plaquée contre le bord, en faisant dépasser environ 5cm (tout est dans l’esthétique !). Versez la préparation, décorez avec des graines de sésame (ou autre selon vos envies).

Pour une version végétarienne, vous pouvez rajouter un œuf mi-cuit coupé en deux à la fin. Mais je vous conseille de garder le tofu fumé, il donne un goût très sympa et selon moi indispensable à l’ensemble !

Et enfin, dégustez ! 😀 (avec des baguettes of course 😏)

[INTERVIEW] 80 Jours Japon – A la découverte de l’artisanat japonais

Ah, le Japon… L’expression la plus utilisée pour en parler, c’est bien celle-ci : un mélange de tradition et de modernité.
Rodolphe, Youtubeur et photographe, et Amandine ont voulu donner la part belle à cet aspect « traditionnel » dont la capitale nippone manque un peu parfois. Ces deux Français vivant à Tokyo ont décidé de partir à la découverte de l’artisanat japonais pendant 80 jours et d’en réaliser différents documentaires, le « projet d’une vie » qui porte bien son nom : 80 Jours Japon (@80joursjapon). J’ai eu l’immense plaisir de les interviewer et je vous laisse découvrir tout ça !

Pour vous donner un aperçu de leur projet, ils ont commencé par visiter une fabrique de saké, en voici le trailer :

Et petite note avant de commencer : si vous souhaitez les aider à financer leur projet, voici le lien de leur cagnotte Ulule : ulule.com/80-jours-japon/. Il ne reste plus que 15 jours pour y contribuer ! (Fin le 28 mars)

 

  • Tout d’abord, une petite présentation s’impose ! Alors, qui se cache derrière 80 Jours Japon ?

Rodolphe Miez, sous le pseudo @imrodolphe et moi-même, Amandine Cochard (@amuamy). On est un couple de Français qui s’est rencontré à Tokyo.

Crédit photo : @yuji_ohh
  • En quoi consiste le projet ?

80 Jours Japon, c’est un road trip de 3 mois à travers le Japon pour filmer des documentaires sur les artisans japonais.
On a choisi de partir avec un van aménagé pour pouvoir dormir dedans et se balader aisément. Ça va nous permettre d’être complètement indépendants et de découvrir le Japon autrement !

  • Comment l’idée vous est-elle venue ?

Alors, honnêtement, on ne s’en rappelle pas du tout. Rodolphe et moi, on aime tous les deux voyager et on en a juste marre de Tokyo. La foule, le bruit constant et la pollution nous rendent fou. Ensemble, on a pu voyager dans quelques villes japonaises de moyenne et petite taille, et le style de vie n’a rien a voir. Loin de la capitale, tu as un calme absolu, l’air est frais, les gens sont plus accueillants et le coût de la vie est si bas !
Ajoute à tout ça : les paysages qui sont à couper le souffle. Montagnes, plages, forêts, fermes, dunes… tu as tellement de lieux paradisiaques au Japon, dont on n’a pas idée lorsqu’on est entouré de béton et de bitume à Tokyo.
Alors on s’est dit pourquoi ne pas faire un road trip pour découvrir tout ça et en faire un projet YouTube ! La plupart des gens ne connaissent pas ces endroits du Japon, alors partageons nos découvertes !
Et puis, au fur et a mesure des discussions, on s’est rendu compte qu’on a tous les deux toujours voulu réaliser des documentaires, un rêve d’enfant partagé. C’est ainsi qu’au fil des mois le projet a pris forme et est devenu ce qu’il est aujourd’hui : 80 Jours Japon.

Crédit photo : @yuji_ohh
  • J’imagine que tout cela coûte pas mal d’argent. Du coup, comment financez-vous votre projet ?

80 jours à voyager en van, à deux et réaliser des vidéos a un coût très élevé : environ 18000 euros. Ce montant n’inclut pas notre matériel vidéo, ni le prix des logiciels ou du temps que l’on passe à travailler sur le projet.
Pendant 5 mois on a économisé à fond, car pour nous c’est un rêve qui devient réalité ; le projet d’une vie. C’est ainsi qu’on peut autofinancer le projet à hauteur de 60%.

Pour financer la série documentaire, on compte également sur nos amis et sur toutes les personnes qui sont intéressées par l’artisanat japonais. On a ouvert un Ulule où l’on propose des photos imprimées, des calendriers avec les artisans rencontrés, notre carnet de voyage et des places pour assister à la projection privée du film, qui lui est dédié au road trip.

Pour celles et ceux qui souhaitent nous soutenir dans ce projet : ulule.com/80-jours-japon

Crédit photo : @yuji_ohh
  • Quelles sont les prochaines étapes du projet ? Visites, déroulement, …

Hum, c’est difficile à dire en fait. On fait vraiment tout en même temps en ce moment. Rendez-vous avec les personnes qui nous mettent en contact avec les artisans, réservation du van, ventes de nos meubles car on rend l’appartement, … C’est vraiment n’importe quoi, on panique un peu ! Mais la prochaine grosse étape, c’est la fin du Ulule le 28 Mars !!! Ça va jouer un rôle essentiel pour le déroulement du projet.

  • Quand sortira votre film, et où pourra-t-on le voir ?

Le film sortira en septembre. On souhaite réaliser une projection privée a Paris, puis en Suisse et en Belgique. Pour les lieux exacts, on va annoncer ça fin août.

  • À propos de vous maintenant : au-delà du projet, pourquoi le Japon ? Pourquoi avez-vous décidé d’y vivre ? Comptez-vous y rester ?

Amandine (@amuamy) : pour ma part, venir travailler au Japon était un choix de carrière. L’un de mes collègues en France avait travaillé 3 ans à Hong Kong et cette expérience professionnelle en Asie l’avait aidé dans sa carrière. J’ai toujours bien aimé le Japon, en particulier les anime et manga et j’ai pris ma décision de partir y vivre après mon retour de mon troisième voyage touristique la bas.
Et je ne regrette rien.
Concernant le futur, cela va dépendre du projet ! Si ça marche, on aimerait créer une entreprise qui aiderait les petites localités japonaises à attirer des touristes.

Rodolphe (@imrodolphe) : à la base, j’apprenais le japonais parce que je trouvais la langue super cool. Je ne connaissais pas grand chose à la culture à part ce que tout le monde sait déjà sur le Japon : la gastronomie, le folklore… Et je ne suis pas du tout branché manga / anime. Au fur et à mesure que j’apprenais la langue, je me suis beaucoup intéressé à ce pays. J’y suis allé en vacances, puis en PVT et enfin avec un visa travail. Pouvoir travailler dans une entreprise internationale à Tokyo était une occasion incroyable que je ne pouvais pas manquer. Aujourd’hui je suis heureux de renouer avec ma plus grande passion : le voyage. Je ne me vois pas vivre à Tokyo, mais si le projet fonctionne et que nous parvenons à nos buts, je suis prêt à vivre au Japon pour y travailler. Il y a d’autres villes, qui sont très agréables à vivre sur l’archipel !

Crédit photo : @yuji_ohh
  • Tricky question : France vs Japon ! Quelles sont la ou les choses que vous préférez et la ou les choses que vous aimez le moins dans chaque pays ?

Amandine (@amuamy) : ce que je préfère en France c’est le fromage et la spontanéité des gens. Le Japon manque cruellement de spontanéité, tu le ressens surtout dans ta sphère amicale.
Ce que j’aime le plus au Japon c’est la délicatesse de la nourriture, les plats ont des goûts simples tout en étant très distincts. En France, on a plus tendance à tout mélanger pour créer de nouvelles saveurs et sensations. Au Japon, on cuisine de manière à souligner certaines saveurs.

Ce que je n’aime pas en France, c’est le manque de considération pour les autres. Par exemple dans les lieux publics, les déchets ou les pieds sur les sièges. Au Japon, on fait tout pour ne pas gêner mais attention, ça ne veut pas dire qu’on a plus d’empathie pour autant. On fait juste en sorte de laisser les endroits comme on les a trouvés, par respect pour ceux qui passent après nous car on attend la même chose.

Ce que je n’aime pas au Japon, du moins à Tokyo, c’est la déshumanisation des gens. Dans cette vaste foule, les autres sont des meubles. J’ai vu des choses invraisemblables ici que certaines personnes faisaient à d’autres, sous couvert de la foule. Ici, personne ne voit rien, personne ne dit rien, les gens se précipitent au travail, on baisse la tête pour ne pas faire de vagues dans sa petite vie.

Rodolphe (@imrodolphe) : il y a du bon et du moins bon partout, je pense. Je choisirais la France car j’y ai tous mes repères, ma famille y vit, la nourriture y est incroyable et il y a tant à découvrir. Vivre à l’étranger m’a permis de me rendre compte de la richesse de notre patrimoine et de notre culture. Même si je pense que cela me fait un peu oublier tous les problèmes récurrents du quotidien.

Pour le Japon, j’aime la vie ici car elle est paisible. On ne nous défie pas du regard pour un oui ou pour un non, on se sent en sécurité et tout est très accessible. Par contre, comme beaucoup, je trouve cette déshumanisation triste. Je ne parle que de mon expérience vivant à Tokyo, mais les gens ici sont comme lobotomisés par la société. On ne pose pas de question, on marche au pas, on ne dit pas ce qu’on pense… On ne sort pas des cases ici, ce qui fait que la majorité des gens ne prennent pas d’initiatives, sont très passifs. Au point où la frustration accumulée se décharge dans les transports en commun avec un coup de coude, par exemple. Comme pour dire « tenez, regardez, j’existe ».

Mais à côté de ça, si on laisse glisser ou si l’on vit loin de la grande ville, il y a tant de choses qui donnent envie de vivre au Japon. Les paysages, la nourriture, les traditions, la proximité avec d’autres pays d’Asie… La France restera toujours numéro 1 dans mon cœur, mais le Japon a de quoi séduire lui aussi.

Crédit photo : @yuji_ohh

 

Encore merci à Amandine et Rodolphe pour avoir accepté que je les interviewe ! 😁

Vous pouvez les aider dans leur projet en participant à leur cagnotte Ulule en cliquant ici mais aussi en regardant leurs vidéos et en les partageant !

Et sinon, retrouvez-les sur les différents sociaux (leurs comptes Instagram sont canons 😍) :

Youtube : imRodolphe
Instagram : @80joursjapon, @amuamy, @imrodolphe
Facebook : Planet Calling – ImRodolphe

 

Découvrez également leur premier documentaire sur la fabrique de sake Kamikokoro ici-même :

Et leur vidéo expliquant tout leur projet là :

 

Quant à moi, je vous remercie d’avoir lu l’article et vous dit à tout bientôt sur Instagram et Facebook.

Vadrouillement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

 

Crédit photos : ces jolies photos ont été prises par le talentueux @yuji_ohh !

Réflexions sur le voyage ✈

D’où me vient ce goût du voyage ?

✈ ✈ ✈

Moi qui me voyais faire toutes mes études à Strasbourg, ma ville natale, moi qui avais toujours voyagé avec ma famille et qui étais terrifiée à l’idée de partir 2 semaines en voyage linguistique en Angleterre, à 18 ans, quand d’autres prennent leur sac à dos à peine leur majorité atteinte pour parcourir le monde – comment m’est venue cette envie de partir alors que ce n’était pas franchement gagné ?

Je pense que mon père y a été pour beaucoup. L’entendre raconter ses histoires de Djibouti à n’en plus finir, ses rencontres en Grèce ou se souvenir, ému, du goût des fruits en Thaïlande, tout cela a certainement dû jouer un rôle.
Je ne peux pas non plus négliger la chance que j’ai eu de pouvoir voyager avec ma famille depuis toute petite : Grèce, Turquie, Tunisie, Autriche, Italie, Allemagne, Belgique, Ecosse, Irlande, et même en France, ça fait tout de même un sacré paquet de destinations (et d’heures de marche à visiter ces différents endroits) qui ne sont certainement pas pour rien dans mes rêves d’évasion.

Être obligée de quitter le cocon familial à 18 ans pour partir étudier dans une autre ville, enfin, m’a prouvé que je pouvais vivre seule et que désormais, je rentrais dans un chemin sans retour : le passage à l’âge adulte (même si on est d’accord, ça prend beaucoup de temps, le processus est encore loin d’être achevé et partir de la maison ne suffit pas. Je préfère parer aux rires de mes parents, qui ne tarderont pas à pleuvoir 🙆🏼‍♀️).

Petit à petit, les séparations du dimanche soir aux portes du train, l’éloignement, tout ça, sont devenus moins difficiles au fil de mes années d’études. Quand on commence à s’en accommoder, on se sent capable de faire plus de choses : partir loin n’est plus relayé au rang des choses inimaginables, cela devient une possibilité. Faire mon stage dans une ville inconnue l’an dernier en faisait partie, partir à l’autre bout de la planète – et y rester un peu plus longtemps que prévu – également. C’est comme si je forçais des chaînes invisibles et inconscientes à se briser, car ce que je n’envisageais même pas quelques années plus tôt devient aujourd’hui une réalité.

Parfois, je pense à la moi d’il y a 10 ans (et ça ne me rajeunit pas), ou même d’il y a 5 ans, et j’ai du mal à croire que j’ai parcouru tout ce chemin en si peu de temps (j’ai quitté la maison il y a 4 ans et demi), et surtout que je me retrouve à habiter dans un pays qui me faisait fantasmer, à même pas 25 ans.
Franchement, quand j’ai commencé à m’intéresser à la culture japonaise (ça a commencé par les mangas, oui, comme 98% des gens, mais je l’assume, les mangas peuvent très bien nous en apprendre plus sur le Japon !), je me disais vaguement que j’irai y faire un voyage plus tard, l’idée était floue et je n’étais pas bien sûre que cela arriverait. Cette idée a commencé à se faire plus précise lorsque j’ai intégré une école après ma prépa et que l’un des pays où l’on pouvait faire notre échange universitaire était le Japon. J’ai directement pensé à ce pays, mais même à ce moment-là, je n’étais pas encore certaine d’y aller et je ne m’imaginais pas concrètement passer 6 mois là-bas.

La suite de l’histoire, elle est assez simple : j’ai travaillé, classé mes choix d’université, attendu, attendu, encore attendu (quelques soucis techniques, certains sauront de quoi je parle), puis ai finalement reçu mes résultats. Et là, une dose d’adrénaline soudaine : « Ohlala, je pars au Japon ! ».

 

Les quelques mois de préparation n’étaient pas de tout repos, entre la recherche d’un job pour financer une partie de mon voyage, le job en lui-même, et surtout toutes les démarches administratives à ne pas oublier avant de partir (encore merci papa maman pour votre aide).
C’est finalement au moment de préparer sa valise, de prendre la voiture pour l’aéroport, puis lorsque les derniers « au revoir » arrivent qu’on prend l’ampleur de ce voyage, avec une boule dans la gorge (chez moi elle est pas dans le ventre lol). Mes jambes tremblaient, et puis une fois les portes d’embarquement passées, on a qu’une hâte : y être déjà, vivre des expériences incroyables, découvrir quelque chose de totalement différent.

Pour quelque chose de totalement différent, j’ai été servie : pour vous représenter le Japon, vous prenez la France… et vous inversez tout.
On roule à gauche, on fait la queue partout, on s’excuse et remercie des centaines de fois en s’inclinant, on respecte les règles à la lettre, on attend le feu vert au passage piéton pour traverser, on donne le ticket de bus lorsqu’on en sort et non lorsqu’on y entre, on renifle au lieu de se moucher, on ne mange ni ne boit en marchant… on pourrait écrire un livre avec toutes ces différences ! (Ça me fait penser que si vous souhaitez en apprendre plus sur la culture japonaise, je vous conseille le très bon livre Les Japonais de Karyn Poupée, un petit bijou très complet 👌🏻)

Après ces 4 premiers mois passés au Japon, je peux d’ores et déjà faire un petit bilan : j’aime beaucoup cette culture, si paradoxale, si riche, si étonnante. Tellement que j’ai décidé de rallonger « un peu » mon séjour : je ferai mon prochain stage au Japon, ce qui signifie que je reste 6 mois de plus que prévu ! 🙌🏻
Je ne serais pas contre y passer quelques années supplémentaires dans ma vie – on verra bien où le vent me portera. En même temps, j’ai aussi pris conscience de mon attachement à la France et à ma famille. Je ne pense donc pas que je passerai toute ma vie à l’étranger – pourquoi pas bouger de temps en temps, faire une partie de ma vie dans un autre vie, mais je tiens quand même à rentrer en France régulièrement.

 

On en vient donc à la question du manque. Je parle ici d’un vrai manque, que je n’avais jamais ressenti auparavant. Ce n’est définitivement pas comme dire « tu me manques » à quelqu’un qu’on n’a pas vu depuis une ou deux semaines, aussi amoureux•se soit-on de cette personne. Ce manque dont je parle est puissant, vous fait sentir un peu perdu•e parfois, pas complet•e – la définition du manque quoi.

Du coup, est-ce que la France me manque ? Oui, avec ses défauts, ses grèves, ses gens jamais contents (enfin dans une certaine limite hein), mais aussi avec sa liberté, sa légèreté de vivre, son insolence. Et puis, on ne va pas se le cacher, avec sa culture gastronomique si riche, parce que si j’aime beaucoup la cuisine japonaise, je ne dirais pas non à une bonne ratatouille de ma maman de temps en temps (sans oublier la baguette de pain croustillante pour saucer, un verre de vin et un bout de fromage en lançant des « honhonhon je suis la France » pour compléter ce portrait cliché).

Ce qui me manque encore plus que la France, c’est ma famille. Je pensais que ça irait, mais au bout de 2 mois, ça a commencé à s’immiscer dans mon esprit : aaah, j’aimerais bien passer un dimanche à la maison, manger une viennoiserie, m’ennuyer un coup, promener mon chien, prendre le « café-Kuchen » à la table du salon avec mes parents, ma sœur et ma grand-mère, et finir la soirée devant la télé. Des petits détails du quotidien, si banals, et qui prennent tant d’importance quand on s’en va. On a beau vivre des choses incroyables, tout le monde a beau envier vos découvertes, réaliser tout ce que vous manquez, des simples repas en famille aux naissances et grands événements des vies de chacun, les anniversaires et fêtes inclus, ce n’est pas toujours simple. Je ne vais pas me plaindre d’être loin, non ! Je réalise la chance immense que j’ai, je la mesure un peu plus chaque jour. Mais il faut être conscient que tout n’est pas tout rose non plus – Instagram n’est pas la vraie vie, et ne montre souvent que son côté positif.

Je suis bientôt à la moitié de mon périple japonais. J’ai vu beaucoup de choses, j’ai voyagé seule et en groupe, j’ai appris quelques bases en japonais, j’ai dépensé (beaucoup) d’argent, j’ai rencontré énormément de gens incroyables venant des 4 coins de la planète et tous très différents, j’ai été triste parfois, heureuse souvent, j’ai pris des milliers de photos, j’ai prié dans des dizaines de temples et sanctuaires, j’ai fait des overdoses de sushis… cependant, si mon expérience japonaise ne touche pas à sa fin tout de suite, mon semestre universitaire se termine bientôt, et c’est une dose de frayeur et d’adrénaline supplémentaire pour moi : je vais déménager, travailler dans un endroit que je ne connais pas encore, ne plus voir certaines personnes du tout, les autres beaucoup moins… ça me fait peur, oui, j’ai aussi peur que le manque soit encore plus fort, mais j’ai aussi hâte de voir comment tout cela va se passer.

Eleonor Roosevelt avait cette phrase : « Faites chaque jour une chose qui vous effraie ». Je n’en suis peut-être pas à une par jour mais j’ai définitivement fait plus de choses qui me terrifiaient ces derniers temps que dans tout le reste de ma vie. Je pense souvent à cette phrase (je ne la cite pas au hasard, ça fait plus de 10 ans que je suis tombée sur cette phrase et elle me revient souvent ^^) quand j’ai peur de faire quelque chose, j’espère qu’elle vous inspirera également. 😉

2018 m’a prouvé que j’étais capable de partir loin, oser, assumer mes positions. Et ça fait bizarre de pouvoir se rendre compte que tant de changements ont eu lieu en seulement une petite année. Ça me donne confiance en moi (et ça c’est non négligeable me connaissant haha), me donne l’envie de continuer, recommencer, me dépasser. J’ai hâte de voir ce que 2019 m’apportera, et j’espère que cette année vous permettra aussi d’accomplir des choses incroyables. 💚

Merci à vous de suivre mes pérégrinations, vous êtes un peu comme une seconde famille que j’emmène partout avec moi 😄
Merci surtout à ma famille, parce que je n’en serai pas là aujourd’hui sans elle. Je lui dois beaucoup et j’en suis consciente. 💛

Et pour ceux qui viennent de me rejoindre, vous pouvez me retrouver sur Instagram et Facebook !

Bonne année 2019 à tous,

Vadrouillement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

❤ [GLACIER] Único (Lyon)

Quand on me dit glace, je dis MAIS OUI MICHEL, JE DIS OUI ET TROIS FOIS OUI ! (Oups pardon, je m’emporte)
Bon, je me dois de rectifier légèrement cette envolée, il faut qu’il fasse un tout petit peu beau quand même (à part à Noël) et que la glace soit un minimum bonne. Mais choisir parmi de nombreux parfums et se délecter de tout ce sucre qui brouille les papilles, rahlala, quel plaisir…

DIGRESSION.
J’ai donc naturellement entendu parler d’Único à Lyon, le glacier le plus plébiscité par les instagrammeurs•ses lyonnais•es.
Mon dernier jour à Lyon était la dernière occasion d’y faire un tour, et j’ai saisi cette opportunité. À coups de « Oh tiens, bizarrement on passe juste devant ! Et si on allait voir ce qu’ils proposent, mmh ? », j’ai réussi à embarquer mes parents avec moi (ich bin demoniak je sais 😈).

Déjà, la vitrine d’Único est jolie, l’intérieur aussi, c’est moderne et sobre, avec de jolis dessins sur le mur – en résumé, on a envie d’y entrer et on s’y sent bien.

Je prends un pot 3 parfums. Chez Único, on ne vous fait pas des boules de glace, on vous remplit un pot avec les parfums que vous souhaitez, et vous choisissez la taille du pot.
Je prends donc pêche, abricot, et un parfum dont je n’arrive vraiment pas à me souvenir (honte sur moi 🙈 je note toujours tout d’habitude…).


Quoiqu’il en soit, c’était tout simplement : DÉ-LI-CIEUX. On pouvait voir des fruits dans des cagettes à côté de nous, et je peux vous assurer qu’ils n’étaient pas là pour faire joli. On avait littéralement l’impression de manger un fruit, mais sous forme de sorbet (ce qu’on devrait attendre d’un sorbet en général en fait). Et bien que je n’arrive pas à me souvenir du dernier goût que j’ai pris, je sais que cette crème glacée était magique. 🤤

Mes parents étaient également très satisfaits de leurs glaces respectives.

L’accueil était à l’image du lieu, chaleureux – et ça donne définitivement envie d’y retourner.

Vous ajoutez à cela la politique de la maison – utiliser des produits frais et locaux, respectueux de l’environnement – et vous obtenez un combo parfait. Sans compter que les artisans glaciers d’Único, Julia et Tiago, sont passés par l’Institut Paul Bocuse, rien que ça !

Alors OUI, je ne serai pas originale en disant cela, mais je m’en fiche : j’ai moi aussi succombé à la fièvre Único. Et vous devriez également aimer ce glacier phare de Lyon, car c’est pour vous l’assurance d’avoir de bonnes glaces artisanales, éco-responsables, qui révèlent toutes leurs saveurs à chaque bouchée. Un moment unique (o). 😍 (Ok elle était facile)

D’autres fans de glaces dans l’assemblée ? 🍦 J’écoute vos recommandations ! Vous pouvez tout me dire ici-même ou sur Instagram, Facebook, bref, où vous voulez 😊
Quant à moi, je vous parle du meilleur glacier de Nice (voire de France) dans cet article 😉

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Único Glacier

91 Montée de la Grande Côte 69001 Lyon
09 83 80 04 10
info@unicoglacier.com
Site internet : www.unicoglacier.com

Facebook : Único Artisan Glacier
Instagram : @unicoglacier

🏡 [RESTAURANT] Café Comptoir Abel (Lyon)

Lorsque je vous ai demandé des adresses à me recommander à Lyon sur Instagram, je ne m’attendais clairement pas à avoir autant de réponses. Je n’aurai probablement jamais l’occasion de tout tester tellement vous m’avez conseillé d’endroits différents ! Encore merci 😁

Le Café Comptoir Abel faisait partie des recommandations de certains. Mes parents préférant manger dans un restaurant de spécialités, un vrai bouchon lyonnais, je les ai donc emmenés là-bas.

En arrivant, première chose que je remarque, la déco est vraiment cool, ça sent le bouchon typique. On nous installe dans la salle du fond.

En entrée, je décide de goûter à la fameuse salade lyonnaise. Elle arrive à une vitesse record, et bien garnie !
Pour ceux qui ne connaîtraient pas cette spécialité, la salade lyonnaise est composée de salade verte, de croûtons, de lardons et d’un œuf poché.
Bien que ne mangeant pas de viande habituellement, je décide de goûter les lardons pour faire honneur au plat – bon point pour eux, ce sont de vrais bouts de lard et pas des lardons de barquette Fleuron Michy (héhé). Bref, ça démarre plutôt bien.

En plat, je prends le gratin d’écrevisses. Il arrive dans son plat de cuisson, comme promis, et est ÉNORME. Il est servi avec du riz à se partager avec le reste de la table. Je n’ai pas trop aimé le riz (assez classique et sans intérêt), mais le gratin était incontestablement très bon, bien gratiné (loul), avec juste ce qu’il faut de croustillant sur le dessus. J’ai eu du mal à finir par contre, car la quantité était vraiment impressionnante 😅

Mes deux acolytes (aka mes parents) ont préféré le poulet aux morilles. J’ai goûté la sauce, et c’était également très bon !

La serveuse qui nous a servis ce soir-là était vraiment détendue et marrante, on a passé un très bon moment.

Quant aux prix, ils sont assez élevés (comptez 25€ pour le gratin d’écrevisses par exemple) mais les produits me semblent être de qualité et je le répète, les quantités sont vraiment grandes. Alors ça me semble justifié 😉

Retrouvez mes photos et articles sur Facebook et Instagram !

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Café Comptoir Abel

25, rue Guynemer 69002 Lyon
04 78 37 46 18
cafecomptoirabel@orange.fr
Site internetcafecomptoirabel.com

Facebook : Café Comptoir Abel

[RESTAURANT] Le Canut et les Gones (Lyon)

Lors de notre séjour à Lyon, nous avions prévu de voir des amis de mon père pour un soir. Ils ont donc choisi et réservé un restaurant où se retrouver, une enseigne dont je n’avais pas encore entendu parler : Le Canut et les Gones.

Avec son nom emprunté au dialecte lyonnais, Le Canut et les Gones, situé sur le plateau de la Croix-Rousse, ne sert pourtant pas de spécialités lyonnaises.
Au contraire ! Les produits, frais et de saison, sont travaillés par le chef Franco-japonais Junzo Matsumo. Le résultat, c’est une carte plutôt réduite mais efficace (on a pas mal de choix mine de rien), qui change régulièrement. Si vous n’avez pas assez faim pour un menu complet, vous pouvez prendre une entrée (12€), un plat (20€), un dessert ou du fromage (7,50€) ; sinon, je vous recommande de vous pencher sur le menu entrée/plat/dessert ou fromage à 34€ 😉

Après un amuse-bouche excellent (velouté de chou-fleur et poulpe), j’ai craqué pour la queue de lotte au beurre Bordier aux algues, bisque de crevette grise, caponata de légumes et crème d’avocat en entrée. Les saveurs se mariaient bien et la bisque n’était pas trop forte. Une bien belle surprise ! Mon assiette est repartie presque aussi propre qu’après le lave-vaisselle (j’ai dégainé mon attaque secrète de Valentine-warrior, à coups de tranches de pain pour saucer tout ça). 😏

En plat, ne mangeant pas de viande, j’ai pris le filet d’églefin, moules de bouchot, émulsion au citron combawa, avec de l’épeautre à la crème de céleri rave, céleri rave fane, fève et fenouil.
Bien que n’étant pas une grande amatrice de poisson blanc, j’ai beaucoup apprécié ce plat, qui m’a même fait aimer le fenouil ! L’épeautre à la crème de céleri ressemblait un peu à un risotto et était bienvenu pour calmer le goût parfois trop prononcé du poisson. Bref, une alliance réussie. Mes acolytes d’un soir ont également apprécié leurs plats respectifs, trouvant la viande vraiment tendre (sauf un ^^).

Enfin, en dessert, les figues rôties ont eu raison de moi, avec leur gâteau aux amandes, crumble aux amandes et mousse au sirop d’érable. La figue et l’amande allaient à merveille ensemble ! 😍 Je n’en ai pas laissé une seule miette, et honnêtement, j’en aurais même bien repris.

Mais Le Canut et les Gones, ce n’est pas seulement un restaurant, c’est quasiment un musée aussi ! Avec plus de 1000 objets chinés un peu partout, dont de nombreuses horloges et moulins à café, vous rentrez dans le temple du vintage lorsque vous passez la porte. Même les ronds de serviette sont imprimés à l’image des différentes horloges accrochées aux murs ! Le restaurant vend également un livre recensant tous les objets acquis au fil du temps (sobrement nommé Les Objets du Canut, au prix de 35€).

Le service était quant à lui vraiment rapide, correct, j’ai juste eu un peu de mal à comprendre pourquoi on m’a obligée à changer de couverts quand j’ai poliment refusé (je suis comme ça, je vois pas l’interêt de faire tourner la machine à laver plus que nécessaire alors que ma bave reste ma bave tout au long du repas ahah). Rien à redire à part ça ! 😉

Bref, je partais en croyant aller dans un restaurant plutôt basique, je suis ressortie du Canut et Les Gones en me demandant ce qu’il venait de se passer. Un restaurant qui ne paye vraiment pas de mine au premier abord, et qui vous surprendra avec ses plats originaux et surprenants. Bref, the place to eat à la Croix-Rousse ! 😁

Vous connaissez cette adresse ? Vous avez d’autres adresses à me recommander, à Lyon ou ailleurs ? Je suis toujours preneuse ! (Et même au Japon héhé)

A tout de suite sur Instagram et/ou Facebook 😉

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Le Canut et les Gones

29, rue de Belfort 69004 Lyon
04 78 29 17 23
Horaires : mardi-samedi 12h-13h30 & 19h30-21h30

Site internet : lecanutetlesgones.com
Facebook : Le Canut les Gones

❤ [SALON DE THE/RESTAURANT] Les Papas Sucrés (Lyon)

A l’origine, il y a Grégory et Jonathan. Quelques gâteaux et brainstormings plus tard, il y a les Papas Sucrés.

Tout proche de la fameuse place Bellecour de Lyon, ce salon de thé propose une sélection courte mais awesome de gâteaux régressifs à souhait : tarte au citron avec une meringue XXL, cheesecake, carrot cake… les produits sont de saison et locaux, afin de préserver l’environnement (et je trouve ça super cool parce que tous les salons de thé ne peuvent pas en dire autant).

Avant mon séjour à Lyon, j’avais sélectionné un « certain nombre » d’adresses à tester (du style, une bonne trentaine… on restait 4 jours, juste pour info). Les Papas Sucrés (ex-Papas Gâteaux) figurait dans la liste depuis le début. L’hésitation n’a donc pas été très longue.

Nous arrivons à 14h passées. Alors que nous nous arrêtons devant l’enseigne, deux femmes attablées à l’intérieur nous font des signes pour nous dire de venir parce que c’est un super endroit. On hésite du coup encore moins et entrons ; aucun souci pour y déjeuner, malgré l’heure tardive. Parfait pour mon père qui avait envie d’un vrai repas.

Il choisit la tartine au saumon fumé. Ma mère et moi optons pour les gâteaux (telle mère telle fille, eh) : tarte au citron meringuée pour elle, banoffee pie pour moi. En boisson, ce sera un mix entre citronnade et thé glacé pour mon père et moi (tout fait maison), et un chocolat viennois pour ma maman !

L’assiette de mon père arrive en un rien de temps, et n’a rien pour décevoir : la tartine a une taille conséquente et est bien garnie, accompagnée d’une salade.


Nos parts de gâteaux arrivent, et sont tout aussi généreuses. La tarte au citron est superbe, avec son énorme couche de meringue. La banoffee pie, avec son alliance sablé au chocolat / rhum / banane / mascarpone est digne d’être estampillée #foodporn. Le rhum est subtil, la chantilly mascarpone assez légère, le sablé à tomber. Les bananes sont superbement superposées, le jeu de textures entre le moelleux de la crème, la mâche des bananes et le croquant du sablé est joliment maîtrisé, et aucune saveur prend trop le dessus sur les autres (bien que naturellement, la banane soit prédominante, c’est une banoffee pie je le rappelle). Un seul mot pour qualifier cette pâtisserie : boum 💥 😍

Quant à la citronnade-thé glacé, elle est rafraîchissante et pas trop sucrée, pile ce qu’il faut avec un tel gâteau 🤤
Mes parents avaient l’air également très satisfaits de leurs plats respectifs, et je n’ai aucun mal à les croire. 😏

Passons à la déco maintenant !
Rien à dire, à part qu’elle est vraiment trop trop trop belle. C’est tout mignon, tout moderne, toutes les couleurs vont bien ensemble, des chats aristocrates vous toisent à la sortie des toilettes tandis que de jolis oiseaux bleus et roses caressent le mur. Sans parler des nombreux miroirs accrochés au mur (parce que vous êtes tous beaux, mais si) et des lampes-théières ! Si j’avais pu mettre un « j’adore » en direct, je l’aurais fait 😁

Enfin, l’accueil !
Si j’ai mis Les Papas Sucrés en coup de cœur, c’est que forcément, le service était aussi topissime. Parce qu’un endroit où on est bien accueilli, même si la nourriture n’est pas parfaite, ce sera toujours mieux qu’un endroit à la cuisine délicieuse mais où l’accueil est pourrave.
Les serveurs / gérants étaient vraiment très gentils, et gros big up pour la note finale : au lieu de nous compter séparément un plat et deux desserts, ils nous ont compté une formule (plat + dessert + boisson) et un dessert, ce qui revenait finalement moins cher. Le geste méritait d’être souligné !

Les prix sont d’ailleurs corrects, avec des boissons en général entre 2 et 5€, des parts de gâteaux à 4,80€ et la tartine salée du midi seule à 9,50€ (15,50 ou 11,50 en formules). Bref, au même niveau que la plupart des salons de thé. Au final, nous avons payés 29,60€ à 3 et nous étions bien remplis. 😉

Au final, comment résumer Les Papas Sucrés ? Je dirais que c’est un endroit très agréable pour le goûter, le déjeuner, et très probablement aussi pour le petit-déjeuner et le brunch (que je n’ai pas eu l’occasion de tester) à Lyon. Le menu change tous les jours, en fonction de la saison et des produits du marché, et les thés, cafés et produits sont très soigneusement sélectionnés. Je suis fan, c’est tout simple en fait.

Je sais que beaucoup de Lyonnais me suivent sur Instagram, que pensez-vous de cette adresse ? D’autres adresses comme celle-ci à me conseiller, à Lyon ou même ailleurs ?

Comme d’hab’, vous pouvez me retrouver sur Instagram ou Facebook 😊

Gourmandement vôtre,

Valentine Vadrouille 😘

Les Papas Sucrés

42 rue Sala 69002 Lyon
06 99 20 47 25
Horaires : Mardi-Vendredi 12h-19h ; Samedi 10h30 – 19h ; Dimanche (brunch) 10h30-18h / Fermé le lundi

Site internet : lespapasgateaux.fr
Facebook : Les Papas Sucrés – Salon de Thé
Instagram : @lespapassucres